institut supérieur des arts de Toulouse

L’origine de l’École des beaux-arts remonte au XVII^e siècle. Dès 1680, une école publique et gratuite de dessin et de peinture est ouverte non loin de l’école actuelle. Mais c’est en 1750 que des lettres patentes établissent l’Académie Royale de peinture, de sculpture et d’architecture, première née des académies provinciales et la seule en France, avec celle de Paris, à porter le titre d’Académie Royale.

En 1827, elle devient École des Beaux-Arts et des Sciences Industrielles. La réforme des enseignements du dessin et des arts qu’elle entreprend peu après lui vaut une réputation internationale. Plus tard, elle prend le nom d’École Nationale et Spéciale des Beaux-Arts sous la tutelle du ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts (1883). Installée à cette époque dans la partie sud du couvent des Augustins, elle gagne en 1892 les bâtiments de l’ancienne manufacture des

tabacs, quai de la Daurade, où elle est implantée aujourd’hui. Le palais des arts, élevé entre 1892 et 1895 sur les dessins de l’architecte Esquié, ferme bientôt la partie ouest et la cour d’honneur ; il est aujourd’hui occupé par la bibliothèque et une vaste salle d’exposition.

 

Diplômes préparés :


DNAP art 


DNAP design 


DNAP design graphique

DNSEP art (grade master)

DNSEP design 
(grade master)

DNSEP design graphique (grade master)

 

 

 

Spécialisations projets de recherche :


Option art, option design, option design graphique.

 

Quelques exemples de projets de recherche en cours :

• " Genre 2030 : apport(s) de la peinture"

Ce projet fait suite à "Peinture 2020 Malerei", une exploration des pratiques actuelles de la peinture en France et en Allemagne conduite avec l’Akademie für Bildende Künste de Mainz (Allemagne) qui s’est conclue par deux expositions en 2012 aux centres d’art de Koblenz (Musée Ludwig) et Sigean (LAC). En 2013, ce projet de recherche se poursuit sous l’angle du genre : comment renouveler les pratiques picturales et leur analyse à partir d’un angle d’étude inédit ? 

 

• "Entre art et Philiosophie"

Le postulat de cette recherche est de partir de la spécificité des pratiques dans l’un et l’autre champ, en prenant comme seules mesures le risque de la pensée et celui de l’art. Il s’agit de déterminer en quels moments et en quels seuils des logiques divergentes peuvent mettre à l’épreuve leur extériorité l’une à l’autre. (…) Ce projet est mené en partenariat avec le Laboratoire d’études et de recherches sur les Logiques contemporaines de la philosophie (LLCP) - Université Paris 8.

 

• "Global Tools"

Design/ Nathalie Bruyère.

 

 

 

Ateliers et équipements spécifiques 
:

• Atelier photographie

- Studio de prise de vue, boîtiers argentiques/numériques (petits, moyens et grands formats), lumières (flash, lumière continue, lumière naturelle).

- laboratoires argentiques (développement de films noir et blanc, tirage sur papier, manipulation des différents supports argentiques)

- ateliers de photographie numérique (du scanner à la retouche et au tirage grand format)

 

• Atelier vidéo

L’atelier vidéo est structuré autour de trois champs de recherche : « Images/imaginaires », « Images du réel », « Projection(s) »

 

• Atelier son

- 1 studio et 3 cabines d’enregistrement et de montage insonorisées + unités mobiles de prise de son.

 

• Ateliers numériques

Cinq salles de travail (80 ordinateurs équipés des Suites Adobe et des logiciels de création typographique et web) :

- atelier 3D

- atelier design graphique/édition

- atelier dessin numérique

- atelier web et interfaces

 

• Atelier Interfaces numériques (Arc Machina)

- Conception d’interfaces numériques et de modules électroniques programmables (type Arduino).

- Utilisation de capteurs/actionneurs pilotés par MAX/MSP/JITTER.

- Création de formes plastiques utilisant les médias son, vidéo, volume, installation ou toute autre forme demandant une action ou

interaction avec l’environnement.

 

• Ateliers de volume

- atelier modelage et moulage,

- métal (mécano-soudures découpage, façonnage, assemblage par soudure, boulonnage ou rivetage de l’acier ou du zinc)

- menuiserie (découpe, sciage, collage, rabotage, ponçage et assemblage de bois de gros œuvre, contreplaqué, aggloméré ou médium...)

- maquettes (thermoformeuse/plieuse pour matières plastiques, outils de perçage, de ponçage, de découpe, nombreux instruments de mesure et outils à main).

- dessin tridimensionnel assisté par ordinateur.

 

• Ateliers impression

- Gravure (estampe)

- Sérigraphie

- Atelier livre d’artiste

 

• Bibliothèque, médiathèque et fond ancien

Cinq ensembles documentaires :

- un fonds contemporain de 20 000 ouvrages (catalogues, textes et monographies d’artistes, histoire de l’art, philosophie, esthétique, sciences)

- un fonds ancien de 3000 ouvrages du XVIe siècle jusqu’au milieu du XX siècle, sur l’art, l’architecture, les arts décoratifs, ainsi qu’un fonds d’œuvres anciennes (tableaux du XVIIIe au XXIe siècles),

- le costume, le mobilier, les voyages, la ville, l’institut et son histoire,

- un fonds de revues spécialisées en art, architecture, design et graphisme ainsi que la presse quotidienne (50 abonnements),

- 4 postes de recherche Internet,

- une vidéothèque (documentaires, vidéos d’artistes, conférences).

 

 

Salle d’exposition :

Palais des arts (300 m2), Galerie du Quai (90 m2), « Mur » (8 m)

 

Le palais des arts et la galerie du quai sont des lieux de rencontre avec le public.

- leur programmation d’expositions temporaires a pour vocation d’établir une relation entre les étudiants et le monde extérieur, entre l’institut et la ville, entre milieu professionnel et émergence artistique. Le partage du travail des artistes invités avec les étudiants fait partie intégrante du programme pédagogique adressé aux étudiants.

- au-delà des expositions temporaires, ces lieux accueillent des accrochages d’étudiants, leur permettant de confronter leurs œuvres entre elles, et de développer en temps réel des questions et des essais sur les phénomènes de l’exposition, de la communication, du public. Ces mises en espace ou événements se veulent résolument expérimentaux et peuvent être l’occasion de collaborations ponctuelles avec des institutions, des artistes ou des initiatives extérieures.

 

« Mur » constitue un nouvel espace d’expérimentation de l’institut s’adressant tant au public extérieur qu’au public de l’institut. Sa programmation se construit chaque mois à partir des propositions des étudiants.